Suite à la prise de position qu j'effectue sur la page "cinq", j'ai reçu une intéressante contradiction que je publie ci-dessous. Suite à quoi j'apporte ma réponse.

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    Sachons-le, l'auteur du brûlot « Euthanasions les chiens » - consultable sur http://jeuf.free.fr/cinq.htm – est, avant d'être un polémiste reconnu, un couard de premiére. Car d'où vient cette haine du chien si ce n'est d'une incompréhension totale de la gent canine. A l'image du xénophobe, dont la peur de l'étranger le pousse à le rejeter à le haïr – car peut-être que si on l'approche de trop prés, le noir peut nous mordre - Jeuf a une telle peur des chiens qu'il en vient a en souhaiter la disparition de ce dont il a peur.

    Jeuf nous ressert le poncif plus qu'éculé du chien comme « meilleur ami de l'homme ». Le chien n'est pas le meilleur ami de l'homme. Je n'ai pas pour habitude d'attacher mes amis en laisse – même s'ils le demandent poliment – et de les emmener faire popo à heures fixes. De même, je n'envoie pas le bâton à mes amis en leur demandant de ramener. Enfin, je demande à mes amis ce qu'un chien ne peut certainement pas fournir : un certain sens de la critique et de l'amitié. 
Bien sûr, on a tendance à croire que contrairement à un ami humain, un chien ne peut jamais vous décevoir. C'est faux. Si votre chien vient chier sur la moquette ou mange vos nouvelles Pumas, vous serez déçu par son comportement fort peu sportif. Vous le nourrissez, le chérissez et voilà comment il vous remercie : par un cadeau odorant sur la moquette.
Comme le dit le célèbre proverbe campagnard. « Fait du bien à un chien, il te chie dans la main ! »

    J'extrait un passage du texte originale afin d'établir un paralléle drôle et intéressant.
« Pour de nombreuses raisons, je demande l'abrogation des chiens. Parmi ces raisons, on compte notamment 
    - Bruits diurne et nocturne
    - la nuisance sociale plus généralement : quand on passe devant une cour de maison peut surgir derrière une enceinte de grillage ou de haie, bien que close, un chien aboyant, hurlant de haine alors que vous n'avez rien fait... qui se complaît à essuyer ces tollés totalement infondés? 
    - dégradantes déjections sur les trottoirs des villes. C'est une des principales raisons de l'ineptie de la présence de ces chiens suralimentés en villes dense. Leur coût est exorbitant, on se plaint au élus des impôts et des excréments sur les trottoirs,  Bertrand Delanoë n'avait pas besoin de ce problème en plus.
    - attaque d'innocents piétons en campagnes. Et de cyclistes : risques de chute et de laisser un morceau de mollet. D'où appréhension et peur de se passer dans chaque hameau, d'où motif de découragement des promenades au grand air, même à la campagne (alors même qu'on y trouve plus ni loups, ni bandits de grands chemin) »

    Chacun connait la misanthropie galopante qui me titille et tout le monde sait que je fréquente Bubulle. C'est pourquoi, sur le même modèle que Jeuf, je demande pour de nombreuses raisons la cessation de toute forme de vie humaine. Parmi ces raisons on compte notamment :
    Bruits continuels. Il ne se passe pas une seconde sans qu'un bruit soit le fruit d'un être humain.Et je ne parle pas du bruit des voitures, motos, avions, usines, bruit de ventre vite des enfants d'Afrique qui sont tout bonnement intolérables.
Nuisance sociale : Alors là c'est tellement varié que je vais même que faire une liste demanderais la production de papier d'un pays dévellopé. Juste pour quelques exemples pour rire : Match de foot PSG-OM, Défilé de Jeanne-d'Arc des militants du FN, conflit israélo-palestinien et diffusion de la Star Academy (ce qui est à mon avis plus pousse-au-crime qu'un aboiement de chien)
    Dégradation des biens naturels : pollution de l'eau, de l'air et du sol par divers moyens : décharges sauvages, pesticides, marée noire, émanation de CO², etc etc, etc. On peut aussi compter les dégradations matérielles : vandalisme, graffiti etc. 
Attaque d'innocents un peu partout qu'ils soient à pied, à vélo ou en voiture, seuls ou en groupe. Les aggressions sont aussi drôles que variées : vol, meurtre, torture, viol, car-jacking, excision, gazage massif, épuration ethnique.. 
« Et toutes ces nuisances, pour un gain quasiment nul pour la société et pour chacun d'entre nous. » comme dirait Jeuf.
Jeuf pose la question de l'utilité du chien. Elle est nulle. Comme tous les animaux de compagnie en général, que ce soit le hamster ou la mygale. Un animal de compagnie n'a pas d'autre utilité que de tenir compagnie. On peut continuer le paralléle en posant la question de l'utilité de l'humain. Je n'ai pas de réponse satisfaisante.

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    Ce cher Traulever m'a fait l'honneur de répondre à mon attaque virulente contre les chiens, et je me fais une joie d'y répondre ici. En effet, je considère que ce projet doit être mené à bien dans le cadre démocratique et paisible de notre pays, suite à des débats raisonnables, et ce avec pour perspective de déposer un projet de loi à l'Assemblée Nationale*.


    Nous commençons par une synthèse hégélienne très partielle, à propos de l'ineptie de l'idée de l'amitié homme-chien. Notons à ce sujet que j'ai une confirmation de cette idée : le chien aboit après le piéton (même un malheureux enfant de 8 ans allant chercher du pain), mais non après la voiture(je l'avais déjà noter). Or chacun devrait savoir que la voiture est l'exemple même de la déhumanisation des villes et paysage. Le chien haït donc l'humain, mais pas ce qui est déshumanisé...c'est pourquoi pourrai les inviter à se promener sur une autoroute, endroit déhumanisé et exempt de vie par exellence.


    M.Traulever fait valoir un certain nombre de nuisances imputables aux humains. Par exemple : bruits de match de foot, de militant FN. C'est oublier que ce ne sont que des minorités d'humains qui fabriquent ces nuisances. Et encore, une partie pas très importante de leur temps. Et l'Homme ne s'exprime pas que dans ces dimensions effectivement peu reluisantes. Tandis que pour les chiens, c'est une grande majorité qui semblent avoir pour seule fonction d'aboyer, de déféquer sur les trottoirs, de menacer de mordre les innocents piétons.

    Quand à "la dégradation des biens naturels", ce sont les hommes qui le font subir à d'autres hommes. Les marée noires dérangent les plagistes venus en voiture, les pesticide rendent stériles les argiculteurs qui les répandent. La nature, quant à elle, n'a pas conscience du mal qu'on lui fait, si ce n'est que quelques-uns de ses êtres les plus évolués (oiseaux, animaux marins) en souffrent, si on considèrent qu'ils ont une conscience...mais que voulez-vous, on ne va pas décréter l'euthanasie des humains pour cesser de nuire aux animaux. Par contre, le contraire est possible.

    De plus, M.Traulever cite les graphitis et le vandalisme, alors que ce ne sont aussi que le fait de minorités; personnellement, je ne connais personne qui a pour activité principale de casser ou taguer, contrairement à certains chiens d'aboyer. 



    M. Traulever demande à quoi servent les chiens de compagnie, et répond qu'ils ne servent à rien. Il tente après cela de généraliser la question à tous les animaux de compagnie. Certes, ceux-ci ne servent à rien non plus, mais contrairement aux chiens, ils ne s'en prennent pas aux piétons et cyclistes. J'ai rarement vu de chat me miauler dessus et me menacer de ses crocs sans raison. En fait, il est vrai que ça existe, et ces chats agressifs (ainsi que d'autres animaux)assez rares en vérité, ils peuvent et doivent tomber sous le coup de la loi proposée en annexe de ce texte.

    Enfin, M.Traulever pose la question de l'utilité de l'être humain. Il est évident que l'être humain est utile. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, on ne pourrait jamais parler de les euthanasier, pas même les criminels( l'équivalent des chiens dangereux) qu'on peut mettre en prison et à qui peut revenir à l'esprit l'idée de Bien (ça s'est vu). Diminuer la population, cela devient alors une questioin de contrôle des naissances, cela sort du cadre de notre sujet. Notons toutefois qu'à la différence des humains, on peut euthanasier massivement les chiens inutiles et/ou dangereux, sans créer de drame social, psychologique, moral à l'intérieur de la population des chiens restant, qui ne s'en soucieront guère.
    Revenons-en à nos moutons, la question de l'utilité de l'humanité. Je note qu'il est intéressant que ce débat sur la nous entraîne dans des questions métaphysiques profondes et je réponds :
Il est évident que l'humanité n'est pas là pour rien. L'humanité se distingue par sa conscience, par l'Art, par la compréhension de l'univers grâce à la science, par la Philosophie, qui en font une espèce résolument différente des autres. L'humanité est une lumière de conscience dans un univers froid et mystérieux qui n'a même pas conscience de lui-même, et même sur une planète où la vie foisonne de manière anarchique et sans réflexion.
    M.Traulever a une vision bien basse de l'espèce humaine à la ramener au niveau des inutiles chiens ou de n'importe quelle espèce.
    Et quand bien même cette empreinte laissé par l'humanité, l'art, la science, la philosophie serait inutile, il ne faut avoir cesse de la developper, ne serait-ce que pour la beauté gratuite de l'acte. Et quand bien même le développement des sciences, arts etc n'est le fait qu'un petite partie des humain, tous sont utiles à la bonne marche de l'espèce, qui a effectuer une aventure fantastique par son histoire, bien que le Léviathon pense que ça va mal finir et Bubulle rappellerait ses horreurs.

    Bref, le chien est à euthanasier tandis que l'homme est un être fragile dans un univers froid et immense, être qu'il faut protéger. Surtout le cycliste.


 * En gros, cette loi, qui concerne principalement les chiens de compagnie, imposera d'euthanasier les chiens dangereux, nuisibles ou malheureux-irrécupérables. Inclus dans cette troisième catégorie : à peu près tous les chiens des villes(ce ne sont pas des objets)et des campagne enfermée. Pour détecter les chiens dangereux ou nuisibles, c'est simple : des inspecteurs(ou des simples citoyens) silloneront à pieds les chemins. Les chiens non enfermés ou attachés qui leur aboieront dessus seront considérés dangereux. Les chiens enfermés ou enchaînés qui surgissent derrière les grillages pour aboyer haineusement sont considérés nuisibles.
    Le chien dangereux est à piquer au plus vite, sauf si le maître prend immédiatement des dispositions pour l'enfermer ou l'enchaîner. Il ne faut pas alors qu'il entre dans la catégorie des chiens nuisibles (il y a de fortes chances pourtant), sinon tout est à recommencer.
    Le chien nuisible est souvent malheureux d'être enfermé, et c'est probablement pour ça qu'il n'a rien à faire d'autre que d'haïr le cycliste et le piéton. Si le maître ne prend pas mieux soin de lui, il continuera à être malheureux. Soit le maître décidé de s'occuper de son chien, soit il doit être piqué (le chien, pas le maître).
    Il est aussi clair qu'un chien enfermé-malheureux deviendra probablement un chien dangereux s'il est relâché pour améliorer sa condition.

    Ce n'est donc pas, contrairement à ce qu'affirme Traulever, une loi pour la disparition des chiens. Il en restera et ils seront mieux pris en compte. Et donc même, le " produit de bonheur brut" par chien devrait augmenter d'un énorme pourcentage en quelque mois.