8/11/08

J’avais dit clore mon jardin à l’automne dernier (2007). Mais mu par une force invisible irrésistible, j’ai créé ce mois d’aout 2008 une butte de 8m². Je ne le regrette pas.

En ce moment, en me fiant à quelques repère, je pense pouvoir dire que l’humus se porte bien ici.

 

Mais avant, faisons un détour dans le jardin. Qui n’est pas le mien (c’est 150m² à mon père) mais j’ai fait quelques interventions.

 

Ici, à droite le paillage de branche de charme montre son efficacité : presque rien ne pousse, à part quelques pissenlits :

(si les images n’apparaissent pas, cliquez dessus)

 

 

Juste à coté, la terre est envahi d’herbe, là où il n’y a pas de légume. (et de carottes ici)

 

 

 

Mais ce n’est pas mal non plus. Puisque cette herbe, c’est du mouron des oiseaux. A un niveau jamais vu !

Cette plante est particulièrement bon signe pour le sol d’après certains auteurs (http://senshumus.wordpress.com/2008/02/01/eloge-du-mouron-blanc). A-t-elle poussé du fait du bon amendement qui a été mis (compost) ? ou de la météo qui lui fut favorable ? Le fait que chez les voisins, c’est encore le pâturin annuel qui domine, va plutôt dans le sens de la première hypothèse (si la seconde avait été juste, tout le pays aurait été couvert de mouron.).

 

Bref. Voyons voir maintenant ma planche , de huit m² double-béchée et semée fin août, puis laissées sans aucune intervention pendant deux mois:

 

On voit là du blé, des fèves et des radis japonais (minowase), un peu de paillage.

J’ai de quoi être satisfait par le fait que les plantes ont été épargnée par les lapins et campagnols qui rodent beaucoup ici, et surtout le fait que leurs feuilles présentent un aspect tout à fait sain vigoureux.